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Voici un diapo reprenant toutes les photos de l’exposition « Y a pas de Problème »

Ce samedi 8 mai, je présenterai l’exposition « Y a pas de problème » au Collège Saint Jean (rue du Pont Saint Jean, à proximité de Carrefour) à Wavre (entre 10h et 17h)

Y a pas de problème !

Cette locution, nous l’avons entendue maintes fois lors de notre séjour
au Mali !

« Y a pas de problème ! Ça peut se faire. »

Et il est vrai que lorsqu’on sillonne le Mali, on se rend compte qu’il n’y
a pas de problème !

Même si en réalité tout peut poser problème, ici « tout peut
se faire ».

Que se soit de l’accès à l’eau au transport de biens et
des personnes, pour nos yeux d’européens, le mot même de « problème »
est un euphémisme.

Et pourtant, cette phrase, elle n’est pas seulement ânonnée à longueur
de journées par de nombreux maliens, elle est vécue avec conviction et bonne
humeur. C’est sans nul doute un
des aspect qui rend cette population aussi attachante. La convivialité, l’accueil,
l’hospitalité légendaire, la tolérance et la solidarité sont des valeurs qui ici
ont encore un sens, et ce malgré les problèmes auxquels ils sont confrontés
chaque jours pour arriver à
subsister et nourrir leurs familles.

Point de sots métiers ici, chaque activité est valorisée et chacun y met
tout son cœur. Et l’intelligence
et l’ingéniosité ne sont pas en reste.

Nous avons souvent été amenés à nous dire « quel perte de potentiel
par manque de moyens ».

Car c’est cela aussi, le grand problème du Mali, comme de
beaucoup de pays d’Afrique. Les
initiatives ne manquent pas, seuls manquent les moyens de les mettre en oeuvre.

Cette exposition vise à mettre en évidence le courage, la ténacité et
l’énorme capacité de faire face aux problèmes qui caractérisent ces femmes et ces
hommes, et notre plus profond respect pour cela.

J’exposerai quelques photos du Mali le lundi 5 avril à l’Abbaye de Villers-la-Ville dans le cadre des activités « le printemps à l’Abbaye ».
J’espère vous y rencontrer.

A l’issue de mon périple en Afrique, il m’a paru important de témoigner et de rendre hommage à toutes ces femmes qui dans l’ombre construisent l’Afrique, de les remercier pour ces moments intenses de partage, pour ces messages d’espoir qu’elles nous ont offerts, pour ces leçons de solidarité et d’amour qu’elles nous ont donnés.

Dans chaque projet qu’il nous a été donné de visiter, la femme s’avère être le centre vital, gage de réussite. C’est à elles qu’incombe la lourde responsabilité de l’éducation des enfants. Principales actrices du développement économique, elles doivent assumer les ressources financières pour toute la famille, pourvoir aux besoins fondamentaux en terme d’alimentation, de santé, de scolarisation.

C’est au courage de toutes ces femmes que je dédie cette exposition en espérant pour elles un avenir meilleur.